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Margaret Lansink, Christopher de Béthune & Robin Nissen
11 Juillet > 11 Septembre 2020


Vernissage jeudi 9 Juillet 18h > 22h (sur inscription) 
Vernissage vendredi 10 Juillet 18h > 22h (sur inscription) 
Finissage vendredi 11 septembre 18h30

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Margaret Lansink "Borders of nothingness"

Dans le flux infini de tout, les gens vont et viennent dans nos vies. Alors que la présence de certains peut être si subtile que nous nous inscrivons à peine quand elle commence ou se termine, avec d'autres, c'est beaucoup plus clair: ils entrent ou sortent avec fracas.

Dans cette série d'images en noir et blanc, la photographe néerlandaise Margaret Lansink vit dans l'état émotionnel de transition entre connaître et ne pas connaître une autre personne. En réaction à la décision de sa fille de suspendre le contact avec elle, Lansink utilise l'appareil photo pour ressentir le sentiment de rompre une connexion. Elle photographie des paysages et des femmes nues, souvent rendus mystérieux ou illisibles, demandant apparemment: est-ce le moment où vous étiez parti?

 

Borders of Nothingness soulève de lourdes questions concernant la présence et l'absence d'autrui dans nos vies, engageant notre sentiment de perte ainsi que le miracle quotidien de faire la connaissance d'un autre.

(Katherine Oktober Matthews févr.2018) 

Margaret Lansink est une photographe d'art diplômée de PhotoAcademy Amsterdam en 2012. Elle a étudié en 2016 au LeMasterklass Paris et en 2019-2020 à la Masterclass de Smedsby Atelier, également à Paris. Les œuvres de Margaret ont reçu le Hariban Award 2019 et son travail est sélectionné pour Head On 2020 et Haute Photographie 2020 Rotterdam. Elle participe à des expositions, des résidences et des concours en Hollande et à l'étranger.

Son travail a été présenté à Amsterdam, Rotterdam, Leiden, Den Helder, Anvers, Arles, Royaume-Uni, New York, Vancouver, Japon, Tbilissi, Kaunas et Barcelone. Margaret et son partenaire René van Hulst ont reçu un AIR avec la Kaunas Gallery en Lituanie (novembre 2016) et avec Shiro Oni Studio au Japon (août 2017); à la fois pour leur projet "Kindness to One". Elle a publié 4 livres et deux autres livres seront lancés en 2020. Margaret est membre de FemmesPHOTOgraphes Paris et membre / fondatrice d'iwi_collective. De plus, elle coache souvent de jeunes photographes dans l'élaboration de leur signature et de leur portfolio.

Christpher de Béhune

Orion est un souvenir d'une relation fantôme, une expérience personnelle de la lumière et de l'ombre, du noir, du blanc et d'innombrables zones grises.

Les sujets et les mots de l'auteur sont perdus dans la notion du temps, de la passion dévorante, de la douleur et de l'inspiration que l'on peut tirer de tout ces états. Un souvenir dont la ceinture d'Orion en est la froide gardienne.

Christopher de Béthune est un photographe Belge, dont les images et les paysages en noir et blanc sont empreints de tristesse, de confort et de nostalgie. 

D'un romantisme noir, son travail est décrit comme à la fois impulsif et prudent, avec des notes de mélancolie et de solitude qui invite au voyage et à l'abandon.

La culture du cinéma japonais à une très grande influence sur le travail du photographe.

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(YOUNG TALENT​) Robin Nissen "Chrysalide"

L'Enfant Sauvage mets à disposition une deuxième pièce d'exposition pour soutenir et encourager les jeunes artistes et étudiant(e)s talentueux tout au long de l'année.

Robin Nissen, étudiant de l'École Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, se joindra à Margaret Lansink & Christopher de Béthune pour la prochaine exposition de L'Enfant Sauvage pour nous présenter sa série "Chrysalide", une série très intime qui traitent de l’acceptation du corps, de soi, du repli et qui évoque une partie douloureuse dans la vie du jeune artiste.

 «C’était un matin d’un mois dont le nom est à présent oublié. Dans la cour de l’école, je discutais avec mes amis et puis soudain en me retournant, j’ai croisé le regard d’un garçon. En une fraction de seconde, ce regard a changé ma vie. Pendant des années, je me suis renfermé sur moi-même. J’avais de peur d’en parler, d’être peut-être jugé. J’avais peur d’être tombé amoureux de ce garçon. Oui, j’ai eu peur. Je sais, c’est con. Nous ne sous sommes jamais revus, enfin une ou deux fois peut-être. Depuis ce jour, son visage est resté gravé dans ma mémoire, tel l’insigne avec lequel on marque les chevaux au fer rouge.»

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Images Imprimées

18 Septembre > 18 Décembre 2020

Vernissage jeudi 17 Septembre 18h30 

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Etienne Panier

Etienne Panier vit et travaille sur Bruxelles.
Il grave frénétiquement le linoléum depuis 10 ans.
Son style est marqué par la bande dessinée. Inspiré par les gravures japonaises il puise son inspiration dans les folklores asiatiques et met en scène des monstres dans une ambiance joyeuse et mystérieuse. Créant un univers où le noir et blanc sont les couleurs dominantes.
En 2019 il réalise sa première exposition solo chez Calaveras où il présente le Mostrorum Catalogo recueil rigolo de 100 monstres dont les visages autant que les maximes qui les accompagnent ont pour but de faire rire ou tout du moins sourire le public.

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Mathieu van Assche

Graphiste de profession, illustrateur, graveur et photographe à ses heures, Mathieu Van Assche vit et travaille à Bruxelles. Touche à tout, curieux de nature et accro à l’image, il puise son inspiration dans l’effervescence des quartiers populaires, l’imagerie du sacré, l’usage du masque dans les traditions païennes ou encore la bande dessinée. 

C’est naturellement et (in)consciemment qu’il prend un malin plaisir à brouiller les pistes en mélangeant les styles, les références et les techniques pour créer un univers qui lui est propre. Il donne vie à un monde onirique et cabossé, peuplé de monstres et de créatures fantasmagoriques, à la fois douces, drôles et parfois effrayantes.

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Noëmie Béchu

Noëmie Béchu est une artiste pluridisciplinaire résidant à Bruxelles.

Passionnée par les techniques d'impressions, elle a installé son atelier de sérigraphie artisanale à Saint-Gilles.

Cet espace, lieu de création, d'expérimentation et de recherche, lui permet aussi d'accueillir et d'accompagner des artistes pour la réalisation de leurs projets.

Inspirée par le monde vivant et organique, par la floraison et la féminité, par les liens et les rapports aux autres.. ses dessins, illustrations, affiches, bijoux, textile et créations en tout genre, abordent ces différents sujets, en gardant un esprit positif et généreux. 

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(YOUNG TALENT) Emilie Maricq, Abi Coeffier & Bastien Communi

Abi Coeffier : "Étudiante en première année photo à l’ESA du 75, la photographie a toujours eu une place dans ma vie. Enfant, les jetables m’accompagnaient pendant mes vacances, puis plus tard à mes 16 ans, j’ai eu mon premier reflex numérique. Depuis, je n’ai fais qu’agrandir ma collection, m’intéressant de plus en plus à la photo argentique. Pendant le confinement j’ai choisis de faire des autoportraits avec ce procédé. Étant seule dans mon appartement, majoritairement coupée du monde extérieur, j’ai décidé de déconstruire le corps par les objets m’entourant au quotidien. Ainsi, parfois je « tirais le portrait » à ces corps froids mis en lumière par le soleil s’invitant par les fenêtres."

Emilie Maricq : "Belge et étudiante en troisième année de communication visuelle et graphique à ENSAV La Cambre, la photographie reste le moyen principal de m’exprimer. Je travaille à l’argentique depuis quelques années mais ce n’est que récemment que je touche du bout des doigts un univers à moi, qui se construit avec le temps. Pendant la période particulière qu’est le confinement, s’assoir et attendre sont les activités principales, nous sommes figées dans un décor. Alors prendre des images est devenu une échappatoire, le décor peut changer et raconter."

Bastien Communi : "Mon intérêt pour la photographie débuta assez jeune. Ce médium m’accompagna pendant de nombreuses années et ne cesse d’évoluer à mes yeux. La photographie, pour moi, est une façon d’exister et d’exister dans le monde voulu. Elle est également un puissant moyen d’expression et de communication. Je considère mon travail photographique comme un recueil sensible à travers lequel l’onirisme se balade d’image en image."

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