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Quentin Yvelin, Mélanie Patris, Pauline Caplet

21 Janvier > 20 Février 2022

Vernissage jeudi 20 Janvier - 18:30
Finissage samedi 19 février - 18h30

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Quentin Yvelin

Le souffle court (et les larmes se taisent)

C'est à la suite d'un pneumothorax déclenché par un choc émotionnel que Quentin Yvelin se met à photographier des individus, leurs corps, tensions et relâchements, cherchant un souffle parfois difficile, un souffle qui se veut soit résistance ou bien abandon.

Inspiré par la nature et le mysticisme, Quentin Yvelin réalise des ensembles photographiques délicats, dans lesquels la magie se mêle à la beauté de l’imperfection. Guidé par une certaine fascination pour le mystique, la nature et les savoirs cachés, il façonne des « constellations photographiques» à la poésie troublante.

Au coeur de ses clichés, le grain domine, et les imperfections cassent le noir du ciel. Elles apportent une lumière inattendue aux ténèbres dans lesquelles fleurissent ses créations.

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Quentin Yvelin

(1988) vit et travaille à Silfiac.

Le travail artistique de Quentin Yvelin se situe à la frontière d’une écriture documentaire subjective et d’une approche symbolique,

s’articulant autour de questions liées à l’autobiographie, la fiction, l’étrange et la marginalité. Il y a dans ses images une tension entre la mélancolie et le désir, entre le fragile et le brutal.

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Mélanie Patris

Géographie Sauvage

Géographie Sauvage est une compilation d’images que je prends depuis une quinzaine d’années. Cette série est surtout composée d’autoportraits, de paysages et de travaux expérimentaux (travail de l’émulsion Polaroid avec des techniques de dessin, collage et peinture, du cyanotype, etc.).


J’y traite avant tout de mon propre rapport au monde, de la recherche de mon identité en tant que femme, de la notion de tabou face aux fluides féminins, et à l’avortement. J’y vois aussi les ombres et les lumières qui m’habitent. Je ne sais pas encore comment cette série va évoluer mais j’ai la sensation qu’elle est une autobiographie qui ne se terminera jamais.

(Extrait de Joachim Delestrade pour Fisheye Magazine)

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Mélanie Patris *1977, vit et travaille à Bruxelles. Mélanie développe une vision de la nature et de la féminité associée au rêve. Inspirée par les notions de temps et d'espace, elle explore les relations entre les gens et le monde sauvage - des relations qui influencent et façonnent notre identité.

(Joachim Delestrade, Fisheye Magazine) 

Pauline Caplet

La montagne est si grande qu'elle pourrait m'avaler

Enfant, autrefois, il y a très longtemps, nous menions une existence naturelle.
Enfant, nous adorions la moindre pierre comme un frère, un inconnu, un mystère sacré. 

Nous sommes deux, c’est une base, nous pouvons mélanger nos pieds nus, nos mains, nos bouches. Nous sommes seuls ensemble, il nous faut inventer des rites, nous ouvrir à la vulnérabilité, à l’audace, aux possibilités de déplacements intimes. 
On appelle cela une tentative de délivrance, un accueil du Grand Esprit, une naissance à la vérité intérieure, dans la douleur, l’égarement, et la joie. Fabien Ribery

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Pauline (1993) vit et travaille à Bruxelles. Elle capture le monde avec une vision énigmatique. Ses images sont en perpétuel mouvement, mystérieuses, vulnérables et imparfaites. Elle cherche à nous emmener dans un univers où réel et irréel sont intimement mêlés.

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Thibault Tourmente

24 Février > 05 Mars 2022

Vernissage jeudi 24 Février - 18:30

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Thibault Tourmente

Inventaire Déraisonné 

L’Inventaire Déraisonné est un travail d’archivage visuel. L’exercice part d’une contrainte. Les images ici juxtaposées dans une forme d’écriture automatique, sont exclusivement issues de livres trouvés puis découpés, l’artiste élaborant ainsi 420 pages constituées de 2427 photographies. Détails anatomiques, sculptures antiques, architectures industrielles…

 

Ces clichés proviennent en majeur partie d’encyclopédies, de dictionnaires, d’autant d’ouvrages devenus désuets à l’heure où le savoir semble accessible de n’importe quel écran. Les ouvrages sont scarifiés faisant écho à l’érosion des corps malades, des statues érodées par le temps, des paysages métamorphosés par l’homme. Déconstruire pour interroger, déconstruire pour y voir différemment, comme acte intuitif de résistance au chaos.

 

Ces images constituent un arrière-pays, une cartographie de représentations archivées par l’esprit. Un passé civilisationnel. Une velléité universaliste fondée sur le savoir. L’Inventaire crée un anti-langage, fuit toute forme de raison par le geste automatique pour finalement, recule faisant, développer le sien. Les planches suggèrent d’autres associations entre des mondes unifiés par l’absence de couleurs restitués par le procédé d’impression.

 

Ce réseau, en dialogue permanent, ruisselle de liens cognitifs échappant à toute pensée analytique. En associant des notions dissonantes, l’Inventaire déraisonné crée des alternatives, des brèches imaginaires.

Ce ne sont pas de simples motifs fixes répertoriés, mais bien des passages que Thibault Tourmente développe à la jonction de chaque frontière.

 

Le langage sort du sens pour tendre vers une poésie du regard.

Thomas Valere Gosset

Toinette Chaudron

10 Mars > 16 Avril 2022
Vernissage 10 Mars - 18:30

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Thomas Valere Gosset

Primitiv Acid

Thomas Gosset est un artiste autodidacte de 39 ans né à Bordeaux. 

Initialement inspiré par «Les Récréations photographiques» de la fin du 19ème siècle et les Avant-gardes du 20ème siècle, il les ré-interpréte un siècle plus tard pour offrir une photographie contemporaine surréaliste et subversive.

Insubordonné à son propre medium, il concentre ses recherches expérimentales sur le sens profond de l’image et sur sa genèse en chambre noire. Ainsi, c’est au cœur même de la matière photosensible qu’il puise une esthétique singulière en détournant le processus argentique de ses applications classiques.

Ses personnages portent les cicatrices irréversibles qu’il inflige à ses négatifs par de multiples manipulations proche de la peinture et de la gravure.
Il en résulte une photographie picturale et chaotique empreinte d’une beauté tragique dans laquelle des personnages contemporains côtoient des figures mythologiques.

Toinette Chaudron

Comme une sorte de respiration

Avec la série Comme une sorte de respiration, Toinette Chaudron détourne à sa manière le reflet d’une société bouleversée, marquée par une année d’impuissance, respirant par petites goulées, sa dose d’air quotidienne. 

De ses personnages oniriques et provocateurs, s’échappe un souffle tantôt coupé, altéré ou étouffé. 

Par fragments, des mots surgissent au travers du métal griffé, comme une arme. 

Une nécessité intérieure s’impose, une pulsion primitive émaillée de quelques soupirs porteurs de sérénité. 

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